En quoi les progrès de la chimie ont ils influencé l'histoire des pigments bleu indigo de l'Antiquité à nos jours ?
Polygonum tinctorium (ou Persicaria tinctoria)
L'indigo japonais Polygonum tinctorium (également appelé Persicaria tinctoria) est une plante qui peut être utilisée pour des applications médicinales locales, et les feuilles comestibles et les graines sont parfois recueillies. Cependant elle était surtout cultivée comme plante de teinture.
Un colorant bleu foncé, utilisé pour la teinture de tissus en coton, est obtenu à partir des feuilles de cette plante. Les feuilles produisent environ 4 à 5% d'indigo par hydrolyse et acidification.
Procédé de teinture au Japon:
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Les feuilles sont séchées puis laissées fermenter sous des nappes de paille jusqu’à obtention d’une matière tinctoriale (sukumo).
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On y ajoute de l’eau, et de la chaux (sekkai) pour favoriser la fermentation qui produit le colorant.
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Pour entretenir les bactéries nécessaire à la fermentation, on ajoute plusieurs ingrédients au mélange, entre autres du saké et une gelée à base de sirop d’orge malté (mizuame).
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Pour teindre, on trempe des fils de lin, laine ou coton dans le colorant. Les tordre facilite la transformation du leuco-indigo en indigo. La nuance du bleu dépend du nombre de fois que les filets sont imbibés, et de la durée du trempage.
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Une technique de peinture appelée “shibori” consiste à ligaturer des parties du tissu pour afin qu’elles restent blanches après la teinture.
